Ta toile me prouve que tu croies en l’énergie de la matière sans craindre l’anarchie, ni la destruction. J'aime. Sans flagornerie.
L’objectif était de déjouer l’esprit qui cherche toujours à voir quelque chose de représentatif devant le geste anarchique de l’art. Une toile n’est jamais tout à fait réussie quand elle évoque un objet avant de susciter une émotion. Un peu comme moi, quand je vous ai vu apparaître à l’instant : beaucoup de joie, mais aucune interrogation. Que vous soyez venues par amitié ou par devoir, ça n’influence pas la qualité de mes sentiments. Vos présences font jaillir dans mon cœur le plus figuratif des mercis.
Tu es comme l’homme de renouveau égal à Bâ le dieu hermaphrodite (fécondité), avec un regard qui englobe une sexualité saupoudrée d'un érotisme non dépourvu de mystère. Cette barre diagonale pourrait semer de la terreur. Mais plus je la regarde, plus elle m’apaise.
J'abonde. Si tes abstractions étaient de la musique, tu serais un mélange de Jan Sandström et de Marie Fredriksson. Ni dans l’époque ancienne, ni dans le 21e siècle on trouve un amalgame aussi près de la misère, j'ajoute: misère au sens philosophique.
J'ai voulu exprimer par la barre diagonale une rayure d'ombre au bonheur bon marché. Comme un store entre le soleil et nos yeux. Je compte l'exposer chez Wertheimer l'automne prochain. Je vous y invite.
D’une beauté qui outrepasse le bonheur. Merci Roxette de préciser misère philosophique. Misère tout court aurait été comme une fin abrupte.
J'en suis à un stade de ma vie où les mots "plaisir" et "bonheur" se dissocient graduellement l'un de l'autre. On dit que c'est lisible dans ma démarche picturale.
Je voulais simplement que mon exemple reflète mon inquiétude de ce que j'appelle la persuasion d'une misère pourvoyeuse.
Trop de gens investissent aveuglément pour leurs plaisirs bruyants, sans penser que ces plaisirs les éloignent d’un bonheur plus grand qu’eux. Ils n'en jouiront jamais sans quoi il seraient capables de le transmettre aux autres. Si le bonheur égoïste est le seul résultat des efforts qu’on doit fournir, la vie ne vaut pas mieux qu’un stage ordinaire. Sans compter qu'on parle de plaisirs durement acquis, en regard d'un bonheur qui ne serait pas si coûteux.
On paie des fortunes pour l’accès à quelque chose qui continuera de nous faire payer. Tu es tout le contraire de ça tu passes ta vie à observer ce qui pourrait nuire au bonheur des tiens, rares sont ceux-là.
Merci mais j’ai si peu hérité d'un intérêt pour les autres que la colline fut un mont Golgotha, mais dont j'entrevois la fin. Je n'en pouvais plus de cette carrière confortablement remplie d’abstractions, toutes réussies, mais seulement qu’aux yeux d’une poignée de spécialistes en art visuel. Le plaisir stérile que j’en retirais, je suis en train de le remplacer par un retour vers ceux qui connaissent moins bien l'art mais qui savent être généreux.
© Louis-P Gaultier Hommage à Magritte, mon Fils de l'Homme
Ta toile me prouve que tu croies en l’énergie de la matière sans craindre l’anarchie, ni la destruction. J'aime. Sans flagornerie.
L’objectif était de déjouer l’esprit qui cherche toujours à voir quelque chose de représentatif devant le geste anarchique de l’art. Une toile n’est jamais tout à fait réussie quand elle évoque un objet avant de susciter une émotion. Un peu comme moi, quand je vous ai vu apparaître à l’instant : beaucoup de joie, mais aucune interrogation. Que vous soyez venues par amitié ou par devoir, ça n’influence pas la qualité de mes sentiments. Vos présences font jaillir dans mon cœur le plus figuratif des mercis.
Tu es comme l’homme de renouveau égal à Bâ le dieu hermaphrodite (fécondité), avec un regard qui englobe une sexualité saupoudrée d'un érotisme non dépourvu de mystère. Cette barre diagonale pourrait semer de la terreur. Mais plus je la regarde, plus elle m’apaise.
J'abonde. Si tes abstractions étaient de la musique, tu serais un mélange de Jan Sandström et de Marie Fredriksson. Ni dans l’époque ancienne, ni dans le 21e siècle on trouve un amalgame aussi près de la misère, j'ajoute: misère au sens philosophique.
J'ai voulu exprimer par la barre diagonale une rayure d'ombre au bonheur bon marché. Comme un store entre le soleil et nos yeux. Je compte l'exposer chez Wertheimer l'automne prochain. Je vous y invite.
D’une beauté qui outrepasse le bonheur. Merci Roxette de préciser misère philosophique. Misère tout court aurait été comme une fin abrupte.
J'en suis à un stade de ma vie où les mots "plaisir" et "bonheur" se dissocient graduellement l'un de l'autre. On dit que c'est lisible dans ma démarche picturale.
Je voulais simplement que mon exemple reflète mon inquiétude de ce que j'appelle la persuasion d'une misère pourvoyeuse.
Trop de gens investissent aveuglément pour leurs plaisirs bruyants, sans penser que ces plaisirs les éloignent d’un bonheur plus grand qu’eux. Ils n'en jouiront jamais sans quoi il seraient capables de le transmettre aux autres. Si le bonheur égoïste est le seul résultat des efforts qu’on doit fournir, la vie ne vaut pas mieux qu’un stage ordinaire. Sans compter qu'on parle de plaisirs durement acquis, en regard d'un bonheur qui ne serait pas si coûteux.
On paie des fortunes pour l’accès à quelque chose qui continuera de nous faire payer. Tu es tout le contraire de ça tu passes ta vie à observer ce qui pourrait nuire au bonheur des tiens, rares sont ceux-là.
Merci mais j’ai si peu hérité d'un intérêt pour les autres que la colline fut un mont Golgotha, mais dont j'entrevois la fin. Je n'en pouvais plus de cette carrière confortablement remplie d’abstractions, toutes réussies, mais seulement qu’aux yeux d’une poignée de spécialistes en art visuel. Le plaisir stérile que j’en retirais, je suis en train de le remplacer par un retour vers ceux qui connaissent moins bien l'art mais qui savent être généreux.
© Louis-P Gaultier Hommage à Magritte, mon Fils de l'Homme
Ta toile me prouve que tu croies en l’énergie de la matière sans craindre l’anarchie, ni la destruction. J'aime. Sans flagornerie.
L’objectif était de déjouer l’esprit qui cherche toujours à voir quelque chose de représentatif devant le geste anarchique de l’art. Une toile n’est jamais tout à fait réussie quand elle évoque un objet avant de susciter une émotion. Un peu comme moi, quand je vous ai vu apparaître à l’instant : beaucoup de joie, mais aucune interrogation. Que vous soyez venues par amitié ou par devoir, ça n’influence pas la qualité de mes sentiments. Vos présences font jaillir dans mon cœur le plus figuratif des mercis.
Tu es comme l’homme de renouveau égal à Bâ le dieu hermaphrodite (fécondité), avec un regard qui englobe une sexualité saupoudrée d'un érotisme non dépourvu de mystère. Cette barre diagonale pourrait semer de la terreur. Mais plus je la regarde, plus elle m’apaise.
J'abonde. Si tes abstractions étaient de la musique, tu serais un mélange de Jan Sandström et de Marie Fredriksson. Ni dans l’époque ancienne, ni dans le 21e siècle on trouve un amalgame aussi près de la misère, j'ajoute: misère au sens philosophique.
J'ai voulu exprimer par la barre diagonale une rayure d'ombre au bonheur bon marché. Comme un store entre le soleil et nos yeux. Je compte l'exposer chez Wertheimer l'automne prochain. Je vous y invite.
D’une beauté qui outrepasse le bonheur. Merci Roxette de préciser misère philosophique. Misère tout court aurait été comme une fin abrupte.
J'en suis à un stade de ma vie où les mots "plaisir" et "bonheur" se dissocient graduellement l'un de l'autre. On dit que c'est lisible dans ma démarche picturale.
Je voulais simplement que mon exemple reflète mon inquiétude de ce que j'appelle la persuasion d'une misère pourvoyeuse.
Trop de gens investissent aveuglément pour leurs plaisirs bruyants, sans penser que ces plaisirs les éloignent d’un bonheur plus grand qu’eux. Ils n'en jouiront jamais sans quoi il seraient capables de le transmettre aux autres. Si le bonheur égoïste est le seul résultat des efforts qu’on doit fournir, la vie ne vaut pas mieux qu’un stage ordinaire. Sans compter qu'on parle de plaisirs durement acquis, en regard d'un bonheur qui ne serait pas si coûteux.
On paie des fortunes pour l’accès à quelque chose qui continuera de nous faire payer. Tu es tout le contraire de ça tu passes ta vie à observer ce qui pourrait nuire au bonheur des tiens, rares sont ceux-là.
Merci mais j’ai si peu hérité d'un intérêt pour les autres que la colline fut un mont Golgotha, mais dont j'entrevois la fin. Je n'en pouvais plus de cette carrière confortablement remplie d’abstractions, toutes réussies, mais seulement qu’aux yeux d’une poignée de spécialistes en art visuel. Le plaisir stérile que j’en retirais, je suis en train de le remplacer par un retour vers ceux qui connaissent moins bien l'art mais qui savent être généreux.
© Louis-P Gaultier Hommage à Magritte, mon Fils de l'Homme