J'aime à jogger dans les rues encombrées d'autos, de camions, de cyclistes, de piétons angoissés qui sortent de la banque. Je prends conscience que ma solitude est la plus belle enveloppe qui soit, talonnée de partout par l'anxiété des villes aux parfums de mazout. Je sors pleinement de ma vie banale quand je cours sur les trottoirs bordés de sacs à ordures et de chaussettes détrempées qui se retrouvent là par des actes d'abandon. Je désire le bruit: il fend mon oreille d'une caresse brutale: il n'atteint que la part éveillée du rêve que je fais, quand je cours, d'être moi-même au milieu de l’univers.
J'aime à jogger dans les rues encombrées d'autos, de camions, de cyclistes, de piétons angoissés qui sortent de la banque. Je prends conscience que ma solitude est la plus belle enveloppe qui soit, talonnée de partout par l'anxiété des villes aux parfums de mazout. Je sors pleinement de ma vie banale quand je cours sur les trottoirs bordés de sacs à ordures et de chaussettes détrempées qui se retrouvent là par des actes d'abandon. Je désire le bruit: il fend mon oreille d'une caresse brutale: il n'atteint que la part éveillée du rêve que je fais, quand je cours, d'être moi-même au milieu de l’univers.
J'aime à jogger dans les rues encombrées d'autos, de camions, de cyclistes, de piétons angoissés qui sortent de la banque. Je prends conscience que ma solitude est la plus belle enveloppe qui soit, talonnée de partout par l'anxiété des villes aux parfums de mazout. Je sors pleinement de ma vie banale quand je cours sur les trottoirs bordés de sacs à ordures et de chaussettes détrempées qui se retrouvent là par des actes d'abandon. Je désire le bruit: il fend mon oreille d'une caresse brutale: il n'atteint que la part éveillée du rêve que je fais, quand je cours, d'être moi-même au milieu de l’univers.