Topic 719023

DH//54Re://7190[Nordh - Phil-Glass] post. 17-06-13 07:19:43

 

Common Exchange

 

Les institutions qui souhaitent participer peuvent faire figurer la mention « Aucune restriction de copyright connue » pour des raisons qui peuvent être les suivantes :

 

    Le copyright tombe dans le domaine public suite à une expiration ;

    Le copyright tombe dans le domaine public pour d'autres raisons (non-respect des formalités ou des conditions requises par exemple) ;

    L'institution détient le copyright mais ne montre aucun intérêt à en exercer le contrôle ;

    L'institution détient suffisamment de droits pour autoriser des tiers à utiliser l'œuvre sans aucune restriction.

    Les institutions culturelles qui se sont mises d'accord sur le fait qu'il n'existe pas de restriction de copyright pour une photo sont invitées à partager cette photo en appliquant la mention « Aucune restriction de copyright connue ».

 

© PHOTO thefader.com

 

PHILIP GLASS

54Re://7190[Nordh - Phil-Glass] post. 17-06-13 07:19:43

 

Le fantôme de Philip Glass

 

On n'a pas besoin de penser quand on est en musique. Il suffit de compter, et de laisser parler son âme. La mienne était vorace au point que jouer de la musique ne suffisait pas. Il fallait que j'en écrive. Mais quand, sur le piano, je jouais mes compositions, des pièces pour orchestre, je désespérais qu'on puisse jamais les entendre. J'étais seul à connaître l'enchevêtrement des bois et des cordes que j'y mettais, la subtilité des crescendos, l'amplitude des percussions. J’avais 12 ans à l’époque.

 

Un jour, beaucoup plus tard, l’ordinateur est arrivé. J'avais depuis longtemps abandonné mon rêve: c'était trop laborieux. La vie m'avait prêté des voix humaines pour m'exprimer: j'écrivais pour des acteurs, au théâtre, j'avais l'impression de faire tout ce que je voulais. Quand même... Voir mon texte imprimé, corrigé, mis en page, avant même qu'il soit édité ! Tout ce temps qui m'avait été volé dans le passé ! Et tous ces rêves rendus possibles par leur réalisation spontanée grâce aux logiciels !

 

Je m'aperçus qu'on pouvait faire la même chose avec la composition musicale. Alors je me suis ruiné en achats de logiciels audio, de matériel haut de gamme, de manière à reconstituer un vrai orchestre symphonique dans mon studio. Combien de plate-formes informatiques pour des mises à jour qui permettaient de plus en plus d'humanité aux instruments ! Leur perfection première, et suspecte, se nuançait des maladresses inhérentes à la fragilité des interprètes. On devinait les coups d'archet, on entendait le souffle du clarinettiste, les distorsions sonores selon que j'écrivais pour des tubas, ou des contrebasses, des ondes Martenot, des chœurs a capella.

 

Combien de sonates, de concertos, de quatuor à cordes, de Stabat Mater, écrits entre 1997 et 2001 ! Le dire aurait l'air stupide, alors qu'aucun compositeur ne s'en étonnerait. MIDI keybords, Sond expansion, mute player, free base, recorded parts, multi-tracks, lyrical assistant... Mon cerveau, devenu anglophone, pensait, même la nuit quand je dormais, en terme de curseur, de flèches, de touches de contrôle, de mixage, d'astuces pour contourner une friction, un bogue, qui nuisait à la subtilité d'un ritardo.

 

J'ai arrêté de composer du jour au lendemain. J'avais dû les faire entendre assez de fois pour m'apercevoir que mes pièces ennuyaient la plupart de mes amis. Les vrais musiciens, eux, ne se montraient vraiment pas impressionnés par ces techniques qu'ils maîtrisaient autant que moi. Ils avaient continué d'écrire leurs partitions manuellement, tout en admettant que les logiciels pouvaient occasionnellement leur simplifier la tâche.

 

Quelques années plus tard, j'ai voulu réentendre ce que j'avais fait. Mes travaux se ressemblaient tous, unis par les mêmes tics, les mêmes modulations, les mêmes obsessions rythmiques, du mauvais pastiche de Stravinski, de Philip Glass, de la reproduction inconsciente, copieuse, à la limite de la caricature.

 

Quand j'étais petit, ça me revient, j'avais reçu pour mon anniversaire un dictionnaire des synonymes... je jouissais déjà d'une bonne réputation en rédaction, alors j'avais décidé de mettre les bouchées doubles. Pas un seul substantif dans mes textes qui ne comportait au minimum trois adjectifs, en avant comme en arrière, ce qui consternait mes parents et mes professeurs, jusqu'au jour où quelqu'un d'avisé m'avait dit qu'il faudrait "élaguer", que j'interprétais comme "élargir", et je redoublai de périphrases et de métaphores.

 

Aujourd’hui le mal est fait. Je déteste autant mon style en littérature que mes frasques en musique. Je pense que je ne veux plus l'aide de personne, et encore moins des logiciels, et cette pensée de m'en remettre au rien, à la solitude, au muscle du cerveau et au fantasme impossible à réaliser a au moins ça de bon que j'ai répondu à une des grandes interrogations de mon existence: la technologie aurait-elle changé ma vie si elle avait existé dans mon enfance ? La réponse ne fait aucun doute possible: oui, absolument. Et cela me comble de le savoir. Parce que ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était ça: une réponse.

 

© Nchaurette 2012

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    L'institution détient le copyright mais ne montre aucun intérêt à en exercer le contrôle ;

    L'institution détient suffisamment de droits pour autoriser des tiers à utiliser l'œuvre sans aucune restriction.

    Les institutions culturelles qui se sont mises d'accord sur le fait qu'il n'existe pas de restriction de copyright pour une photo sont invitées à partager cette photo en appliquant la mention « Aucune restriction de copyright connue ».

 

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Le fantôme de Philip Glass

 

On n'a pas besoin de penser quand on est en musique. Il suffit de compter, et de laisser parler son âme. La mienne était vorace au point que jouer de la musique ne suffisait pas. Il fallait que j'en écrive. Mais quand, sur le piano, je jouais mes compositions, des pièces pour orchestre, je désespérais qu'on puisse jamais les entendre. J'étais seul à connaître l'enchevêtrement des bois et des cordes que j'y mettais, la subtilité des crescendos, l'amplitude des percussions. J’avais 12 ans à l’époque.

 

Un jour, beaucoup plus tard, l’ordinateur est arrivé. J'avais depuis longtemps abandonné mon rêve: c'était trop laborieux. La vie m'avait prêté des voix humaines pour m'exprimer: j'écrivais pour des acteurs, au théâtre, j'avais l'impression de faire tout ce que je voulais. Quand même... Voir mon texte imprimé, corrigé, mis en page, avant même qu'il soit édité ! Tout ce temps qui m'avait été volé dans le passé ! Et tous ces rêves rendus possibles par leur réalisation spontanée grâce aux logiciels !

 

Je m'aperçus qu'on pouvait faire la même chose avec la composition musicale. Alors je me suis ruiné en achats de logiciels audio, de matériel haut de gamme, de manière à reconstituer un vrai orchestre symphonique dans mon studio. Combien de plate-formes informatiques pour des mises à jour qui permettaient de plus en plus d'humanité aux instruments ! Leur perfection première, et suspecte, se nuançait des maladresses inhérentes à la fragilité des interprètes. On devinait les coups d'archet, on entendait le souffle du clarinettiste, les distorsions sonores selon que j'écrivais pour des tubas, ou des contrebasses, des ondes Martenot, des chœurs a capella.

 

Combien de sonates, de concertos, de quatuor à cordes, de Stabat Mater, écrits entre 1997 et 2001 ! Le dire aurait l'air stupide, alors qu'aucun compositeur ne s'en étonnerait. MIDI keybords, Sond expansion, mute player, free base, recorded parts, multi-tracks, lyrical assistant... Mon cerveau, devenu anglophone, pensait, même la nuit quand je dormais, en terme de curseur, de flèches, de touches de contrôle, de mixage, d'astuces pour contourner une friction, un bogue, qui nuisait à la subtilité d'un ritardo.

 

J'ai arrêté de composer du jour au lendemain. J'avais dû les faire entendre assez de fois pour m'apercevoir que mes pièces ennuyaient la plupart de mes amis. Les vrais musiciens, eux, ne se montraient vraiment pas impressionnés par ces techniques qu'ils maîtrisaient autant que moi. Ils avaient continué d'écrire leurs partitions manuellement, tout en admettant que les logiciels pouvaient occasionnellement leur simplifier la tâche.

 

Quelques années plus tard, j'ai voulu réentendre ce que j'avais fait. Mes travaux se ressemblaient tous, unis par les mêmes tics, les mêmes modulations, les mêmes obsessions rythmiques, du mauvais pastiche de Stravinski, de Philip Glass, de la reproduction inconsciente, copieuse, à la limite de la caricature.

 

Quand j'étais petit, ça me revient, j'avais reçu pour mon anniversaire un dictionnaire des synonymes... je jouissais déjà d'une bonne réputation en rédaction, alors j'avais décidé de mettre les bouchées doubles. Pas un seul substantif dans mes textes qui ne comportait au minimum trois adjectifs, en avant comme en arrière, ce qui consternait mes parents et mes professeurs, jusqu'au jour où quelqu'un d'avisé m'avait dit qu'il faudrait "élaguer", que j'interprétais comme "élargir", et je redoublai de périphrases et de métaphores.

 

Aujourd’hui le mal est fait. Je déteste autant mon style en littérature que mes frasques en musique. Je pense que je ne veux plus l'aide de personne, et encore moins des logiciels, et cette pensée de m'en remettre au rien, à la solitude, au muscle du cerveau et au fantasme impossible à réaliser a au moins ça de bon que j'ai répondu à une des grandes interrogations de mon existence: la technologie aurait-elle changé ma vie si elle avait existé dans mon enfance ? La réponse ne fait aucun doute possible: oui, absolument. Et cela me comble de le savoir. Parce que ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était ça: une réponse.

 

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Le fantôme de Philip Glass

 

On n'a pas besoin de penser quand on est en musique. Il suffit de compter, et de laisser parler son âme. La mienne était vorace au point que jouer de la musique ne suffisait pas. Il fallait que j'en écrive. Mais quand, sur le piano, je jouais mes compositions, des pièces pour orchestre, je désespérais qu'on puisse jamais les entendre. J'étais seul à connaître l'enchevêtrement des bois et des cordes que j'y mettais, la subtilité des crescendos, l'amplitude des percussions. J’avais 12 ans à l’époque.

 

Un jour, beaucoup plus tard, l’ordinateur est arrivé. J'avais depuis longtemps abandonné mon rêve: c'était trop laborieux. La vie m'avait prêté des voix humaines pour m'exprimer: j'écrivais pour des acteurs, au théâtre, j'avais l'impression de faire tout ce que je voulais. Quand même... Voir mon texte imprimé, corrigé, mis en page, avant même qu'il soit édité ! Tout ce temps qui m'avait été volé dans le passé ! Et tous ces rêves rendus possibles par leur réalisation spontanée grâce aux logiciels !

 

Je m'aperçus qu'on pouvait faire la même chose avec la composition musicale. Alors je me suis ruiné en achats de logiciels audio, de matériel haut de gamme, de manière à reconstituer un vrai orchestre symphonique dans mon studio. Combien de plate-formes informatiques pour des mises à jour qui permettaient de plus en plus d'humanité aux instruments ! Leur perfection première, et suspecte, se nuançait des maladresses inhérentes à la fragilité des interprètes. On devinait les coups d'archet, on entendait le souffle du clarinettiste, les distorsions sonores selon que j'écrivais pour des tubas, ou des contrebasses, des ondes Martenot, des chœurs a capella.

 

Combien de sonates, de concertos, de quatuor à cordes, de Stabat Mater, écrits entre 1997 et 2001 ! Le dire aurait l'air stupide, alors qu'aucun compositeur ne s'en étonnerait. MIDI keybords, Sond expansion, mute player, free base, recorded parts, multi-tracks, lyrical assistant... Mon cerveau, devenu anglophone, pensait, même la nuit quand je dormais, en terme de curseur, de flèches, de touches de contrôle, de mixage, d'astuces pour contourner une friction, un bogue, qui nuisait à la subtilité d'un ritardo.

 

J'ai arrêté de composer du jour au lendemain. J'avais dû faire les faire entendre assez de fois pour m'apercevoir que mes pièces ennuyaient la plupart de mes amis. Les vrais musiciens, eux, ne se montraient vraiment pas impressionnés par ces techniques qu'ils maîtrisaient autant que moi. Ils avaient continué d'écrire leurs partitions manuellement, tout en admettant que les logiciels pouvaient occasionnellement leur simplifier la tâche. Quelques années plus tard, j'ai voulu réentendre ce que j'avais fait. Mes travaux se ressemblaient tous, unis par les mêmes tics, les mêmes modulations, les mêmes obsessions rythmiques, du mauvais pastiche de Stravinski, de Philip Glass, de la reproduction inconsciente, copieuse, à la limite de la caricature.

 

Quand j'étais petit, ça me revient, j'avais reçu pour mon anniversaire un dictionnaire des synonymes... je jouissais déjà d'une bonne réputation en rédaction, alors j'avais décidé de mettre les bouchées doubles. Pas un seul substantif dans mes textes qui ne comportait au minimum trois adjectifs, en avant comme en arrière, ce qui consternait mes parents et mes professeurs, jusqu'au jour où quelqu'un d'avisé m'avait dit qu'il faudrait "élaguer", que j'interprétais comme "élargir", et je redoublai de périphrases et de métaphores.

 

Aujourd’hui le mal est fait. Je déteste autant mon style en littérature que mes frasques en musique. Je pense que je ne veux plus l'aide de personne, et encore moins des logiciels, et cette pensée de m'en remettre au rien, à la solitude, au muscle du cerveau et au fantasme impossible à réaliser a au moins ça de bon que j'ai répondu à une des grandes interrogations de mon existence: la technologie aurait-elle changé ma vie si elle avait existé dans mon enfance ? La réponse ne fait aucun doute possible: oui, absolument. Et cela me comble de le savoir. Parce que ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était ça: une réponse.

 

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Le fantôme de Philip Glass

 

On n'a pas besoin de penser quand on est en musique. Il suffit de compter, et de laisser parler son âme. La mienne était vorace au point que jouer de la musique ne suffisait pas. Il fallait que j'en écrive. Mais quand, sur le piano, je jouais mes compositions, des pièces pour orchestre, je désespérais qu'on puisse jamais les entendre. J'étais seul à connaître l'enchevêtrement des bois et des cordes que j'y mettais, la subtilité des crescendos, l'amplitude des percussions. J’avais 12 ans à l’époque.

 

Un jour, beaucoup plus tard, l’ordinateur est arrivé. J'avais depuis longtemps abandonné mon rêve: c'était trop laborieux. La vie m'avait prêté des voix humaines pour m'exprimer: j'écrivais pour des acteurs, au théâtre, j'avais l'impression de faire tout ce que je voulais. Quand même... Voir mon texte imprimé, corrigé, mis en page, avant même qu'il soit édité ! Tout ce temps qui m'avait été volé dans le passé ! Et tous ces rêves rendus possibles par leur réalisation spontanée grâce aux logiciels !

 

Je m'aperçus qu'on pouvait faire la même chose avec la composition musicale. Alors je me suis ruiné en achats de logiciels audio, de matériel haut de gamme, de manière à reconstituer un vrai orchestre symphonique dans mon studio. Combien de plate-formes informatiques pour des mises à jour qui permettaient de plus en plus d'humanité aux instruments ! Leur perfection première, et suspecte, se nuançait des maladresses inhérentes à la fragilité des interprètes. On devinait les coups d'archet, on entendait le souffle du clarinettiste, les distorsions sonores selon que j'écrivais pour des tubas, ou des contrebasses, des ondes Martenot, des chœurs a capella.

 

Combien de sonates, de concertos, de quatuor à cordes, de Stabat Mater, écrits entre 1997 et 2001 ! Le dire aurait l'air stupide, alors qu'aucun compositeur ne s'en étonnerait. MIDI keybords, Sond expansion, mute player, free base, recorded parts, multi-tracks, lyrical assistant... Mon cerveau, devenu anglophone, pensait, même la nuit quand je dormais, en terme de curseur, de flèches, de touches de contrôle, de mixage, d'astuces pour contourner une friction, un bogue, qui nuisait à la subtilité d'un ritardo.

 

J'ai arrêté de composer du jour au lendemain. J'avais dû les faire entendre assez de fois pour m'apercevoir que mes pièces ennuyaient la plupart de mes amis. Les vrais musiciens, eux, ne se montraient vraiment pas impressionnés par ces techniques qu'ils maîtrisaient autant que moi. Ils avaient continué d'écrire leurs partitions manuellement, tout en admettant que les logiciels pouvaient occasionnellement leur simplifier la tâche.

 

Quelques années plus tard, j'ai voulu réentendre ce que j'avais fait. Mes travaux se ressemblaient tous, unis par les mêmes tics, les mêmes modulations, les mêmes obsessions rythmiques, du mauvais pastiche de Stravinski, de Philip Glass, de la reproduction inconsciente, copieuse, à la limite de la caricature.

 

Quand j'étais petit, ça me revient, j'avais reçu pour mon anniversaire un dictionnaire des synonymes... je jouissais déjà d'une bonne réputation en rédaction, alors j'avais décidé de mettre les bouchées doubles. Pas un seul substantif dans mes textes qui ne comportait au minimum trois adjectifs, en avant comme en arrière, ce qui consternait mes parents et mes professeurs, jusqu'au jour où quelqu'un d'avisé m'avait dit qu'il faudrait "élaguer", que j'interprétais comme "élargir", et je redoublai de périphrases et de métaphores.

 

Aujourd’hui le mal est fait. Je déteste autant mon style en littérature que mes frasques en musique. Je pense que je ne veux plus l'aide de personne, et encore moins des logiciels, et cette pensée de m'en remettre au rien, à la solitude, au muscle du cerveau et au fantasme impossible à réaliser a au moins ça de bon que j'ai répondu à une des grandes interrogations de mon existence: la technologie aurait-elle changé ma vie si elle avait existé dans mon enfance ? La réponse ne fait aucun doute possible: oui, absolument. Et cela me comble de le savoir. Parce que ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était ça: une réponse.

 

 

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