Topic 7190269

DH//269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:48:19

 

 

© photo DH//Baghirat - Strings trough death

FICELLES

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:48:19

Je peux vous parler de Pranesh puisque je suis sa mère. Malgré ce fait indéniable, de tous mes fils, il est celui que je connais le moins. À l’époque de sa naissance je présidais le cercle littéraire de Varanasi. J’ai pris congé du cercle pour m’occuper de cet enfant. Mais déjà, en très bas âge, il ne voulait pas se laisser connaître. Cependant, il est faux de prétendre que Pranesh était aveugle et n’entendait pas. Il reconnaissait mes différents rouges aux lèvres et il s’animait aux airs de Shahrukh Khan que ses frères écoutaient.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:55:17

Une mère qui dit mal connaître son enfant n’est pas pour autant une mère à blâmer. Plusieurs enfants ne veulent pas se laisser connaître. Ils développent en bas âge une méfiance naturelle à l’égard de tous les humains, à commencer par leur mère. La raison en est fort simple: la mère est celle qui nourrit le bébé. Elle est donc la mieux placer pour l’empoisonner.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:58:43

Certains enfants viennent au monde avec l’idée très arrêtée qu’ils sont le duplicata d’un de leurs frères ou sœurs. Dans le cas de Pranesh, nous savons qu’il avait reçu mon empreinte de danseur éternel. Jalousie de ne pas être moi, ou désir de se fondre en moi? Vous savez que Pranesh avait développé très tôt un talent pour la danse et que son maître de katakali avait reconnu en lui mes dons, quoique en plus «taciturne». On s’interroge sur ce mot: peut-il convenir à un danseur? Taciturne dans l’esprit populaire veut dire qui ne parle pas beaucoup. En quoi un danseur a-t-il besoin de parler?

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:02:30

Toute mère possède un fils préféré, car ce ne serait pas sinon une vraie mère. (De même façon que tout fils ayant plusieurs mères devrait normalement en avoir une préférée.) Mais toute mère sensée, et lucide, ne révélerait jamais le nom de ce fils préféré, pour ne pas offenser ses autres enfants. Ne cherchez pas chez Aamena un comportement de dissimulation autre que celui-là: dans sa grande enveloppe de mère aimante, elle protège la sensibilité de chacun de ses enfants, et seul le treizième fils d’Aamena détient avec lui la preuve écrite qu’il est ce préféré.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:06:25

En tant que fils issu d’une seule femme je ne comprends pas ta parenthèse, mais j’admets que dans l’absolu un enfant peut avoir des tantes, des grands-mères, alors pourquoi pas des mères en effet, car avec lui, toutes seraient tentées de jouer un rôle maternel. Pour ce qui est du témoignage écrit de la main d’Aamena à son treizième fils, nous avons trouvé cette preuve: elle est entre les mains d’Ibrahim. Mais nous ne pouvons pas être assurés que c’est Ibrahim lui-même qui est ce fils préféré tant et aussi longtemps qu’il ne nous l’aura pas dit. Nos soupçons vont aussi vers PeterKid, car nous savons qu’Ibrahim est son meilleur ami et qu’il avait accès à tous ses papiers personnels à l’époque de la conception du quartier d’Aamena.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:09:28

Oui Peter était très obnubilé par un souci de détachement perpétuel et se plaignait qu’il travaillait mal chez lui, car ses dossiers Excel et l’énorme paperasse qu’il avait accumulée depuis la fin de ses études l’empêchaient selon lui de se concentrer sur le petit noyau de la pensée nue, dense mais épurée comme la pensée du Shankara. Il se serait alors départi de tous ces documents pesants, et sans s’en rendre compte, aurait aussi confié à son ami Ibrahim des lettres personnelles, dont une de sa mère spirituelle. Quand s’étaient-ils rencontrés, ou, si je suis plus nuancée, quand se seraient-ils rencontrés?

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:13:52

L’autre jour, je suis allé à la bibliothèque de l’ashram, ce grand bâtiment où avait lieu le banquet d’Aamena. Par curiosité, je me suis égaré volontairement à l’étage pour y constater qu’il y avait bien des chambres, mais au sens de chambres fortes, des pièces fermées, et non pas au sens de chambre à coucher. J’ai été surpris de voir qu’elles se ressemblaient toutes, en tout cas qu’elles avaient toutes en commun des miroirs et des crochets au plafond.

Pour aller jusqu’au fond de ma pensée, j’évoluais dans ces chambres en me disant qu’il y en avait certainement une qui était secrète, mais laquelle? Quand je revenais sur mes pas pour essayer de voir s’il y avait des différences entre l’une et l’autre, je ne reconnaissais pas les chambres que je venais tout juste de visiter.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:15:17

La découverte de ces chambres est une jolie métaphore et je reconnais bien en toi l’écrivain mystificateur. Ce que je décode de ton post est qu’il y a en effet du mystère là-dedans, mais surtout pas mal de ficelles pendantes dans cette Inde reconstituée, qui pourrait bien s’appeler pour l’instant L’Inde rafistolée! J’ai un début de réponse à te suggérer: tu avais peut-être bu du thé dans la distributrice de l’agora, dont les effets t’ont rendu "hallucinophyle".

Nous connaissons bien l’architecte, son parcours, ses lubies, ses goûts pour créer des chambres identiques à l’étage où se situe par ailleurs une bibliothèque. Mon hypothèse va à l’effet qu’une bibliothèque nous propose des livres où, bien souvent, le lecteur y trouve un miroir. Vers la fin du livre, il s’accroche aux dernières pages si celles-ci captent bien son attention. Voilà le sens possible de ces alcôves où l’on retrouve un miroir et un crochet.

Mais bien sûr, je vous dis cela parce que je suis un fanatique des analogies.

Pour en venir au but premier de mon post: Yori qui prête ses mots à PeterKid pourrait-il nous en fournir une biographie comme Tabou l’avait fait pour Charles-Antoine?

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Je peux vous parler de Pranesh puisque je suis sa mère. Malgré ce fait indéniable, de tous mes fils, il est celui que je connais le moins. À l’époque de sa naissance je présidais le cercle littéraire de Varanasi. J’ai pris congé du cercle pour m’occuper de cet enfant. Mais déjà, en très bas âge, il ne voulait pas se laisser connaître. Cependant, il est faux de prétendre que Pranesh était aveugle et n’entendait pas. Il reconnaissait mes différents rouges aux lèvres et il s’animait aux airs de Shahrukh Khan que ses frères écoutaient.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:55:17

Une mère qui dit mal connaître son enfant n’est pas pour autant une mère à blâmer. Plusieurs enfants ne veulent pas se laisser connaître. Ils développent en bas âge une méfiance naturelle à l’égard de tous les humains, à commencer par leur mère. La raison en est fort simple: la mère est celle qui nourrit le bébé. Elle est donc la mieux placer pour l’empoisonner.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 18:58:43

Certains enfants viennent au monde avec l’idée très arrêtée qu’ils sont le duplicata d’un de leurs frères ou sœurs. Dans le cas de Pranesh, nous savons qu’il avait reçu mon empreinte de danseur éternel. Jalousie de ne pas être moi, ou désir de se fondre en moi? Vous savez que Pranesh avait développé très tôt un talent pour la danse et que son maître de katakali avait reconnu en lui mes dons, quoique en plus «taciturne». On s’interroge sur ce mot: peut-il convenir à un danseur? Taciturne dans l’esprit populaire veut dire qui ne parle pas beaucoup. En quoi un danseur a-t-il besoin de parler?

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:02:30

Toute mère possède un fils préféré, car ce ne serait pas sinon une vraie mère. (De même façon que tout fils ayant plusieurs mères devrait normalement en avoir une préférée.) Mais toute mère sensée, et lucide, ne révélerait jamais le nom de ce fils préféré, pour ne pas offenser ses autres enfants. Ne cherchez pas chez Aamena un comportement de dissimulation autre que celui-là: dans sa grande enveloppe de mère aimante, elle protège la sensibilité de chacun de ses enfants, et seul le treizième fils d’Aamena détient avec lui la preuve écrite qu’il est ce préféré.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:06:25

En tant que fils issu d’une seule femme je ne comprends pas ta parenthèse, mais j’admets que dans l’absolu un enfant peut avoir des tantes, des grands-mères, alors pourquoi pas des mères en effet, car avec lui, toutes seraient tentées de jouer un rôle maternel. Pour ce qui est du témoignage écrit de la main d’Aamena à son treizième fils, nous avons trouvé cette preuve: elle est entre les mains d’Ibrahim. Mais nous ne pouvons pas être assurés que c’est Ibrahim lui-même qui est ce fils préféré tant et aussi longtemps qu’il ne nous l’aura pas dit. Nos soupçons vont aussi vers PeterKid, car nous savons qu’Ibrahim est son meilleur ami et qu’il avait accès à tous ses papiers personnels à l’époque de la conception du quartier d’Aamena.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:09:28

Oui Peter était très obnubilé par un souci de détachement perpétuel et se plaignait qu’il travaillait mal chez lui, car ses dossiers Excel et l’énorme paperasse qu’il avait accumulée depuis la fin de ses études l’empêchaient selon lui de se concentrer sur le petit noyau de la pensée nue, dense mais épurée comme la pensée du Shankara. Il se serait alors départi de tous ces documents pesants, et sans s’en rendre compte, aurait aussi confié à son ami Ibrahim des lettres personnelles, dont une de sa mère spirituelle. Quand s’étaient-ils rencontrés, ou, si je suis plus nuancée, quand se seraient-ils rencontrés?

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:13:52

L’autre jour, je suis allé à la bibliothèque de l’ashram, ce grand bâtiment où avait lieu le banquet d’Aamena. Par curiosité, je me suis égaré volontairement à l’étage pour y constater qu’il y avait bien des chambres, mais au sens de chambres fortes, des pièces fermées, et non pas au sens de chambre à coucher. J’ai été surpris de voir qu’elles se ressemblaient toutes, en tout cas qu’elles avaient toutes en commun des miroirs et des crochets au plafond.

Pour aller jusqu’au fond de ma pensée, j’évoluais dans ces chambres en me disant qu’il y en avait certainement une qui était secrète, mais laquelle? Quand je revenais sur mes pas pour essayer de voir s’il y avait des différences entre l’une et l’autre, je ne reconnaissais pas les chambres que je venais tout juste de visiter.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:15:17

La découverte de ces chambres est une jolie métaphore et je reconnais bien en toi l’écrivain mystificateur. Ce que je décode de ton post est qu’il y a en effet du mystère là-dedans, mais surtout pas mal de ficelles pendantes dans cette Inde reconstituée, qui pourrait bien s’appeler pour l’instant L’Inde rafistolée! J’ai un début de réponse à te suggérer: tu avais peut-être bu du thé dans la distributrice de l’agora, dont les effets t’ont rendu "hallucinophyle".

Nous connaissons bien l’architecte, son parcours, ses lubies, ses goûts pour créer des chambres identiques à l’étage où se situe par ailleurs une bibliothèque. Mon hypothèse va à l’effet qu’une bibliothèque nous propose des livres où, bien souvent, le lecteur y trouve un miroir. Vers la fin du livre, il s’accroche aux dernières pages si celles-ci captent bien son attention. Voilà le sens possible de ces alcôves où l’on retrouve un miroir et un crochet.

Mais bien sûr, je vous dis cela parce que je suis un fanatique des analogies.

Pour en venir au but premier de mon post: Yori qui prête ses mots à PeterKid pourrait-il nous en fournir une biographie comme Tabou l’avait fait pour Charles-Antoine?

Topic 7190269

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Je peux vous parler de Pranesh puisque je suis sa mère. Malgré ce fait indéniable, de tous mes fils, il est celui que je connais le moins. À l’époque de sa naissance je présidais le cercle littéraire de Varanasi. J’ai pris congé du cercle pour m’occuper de cet enfant. Mais déjà, en très bas âge, il ne voulait pas se laisser connaître. Cependant, il est faux de prétendre que Pranesh était aveugle et n’entendait pas. Il reconnaissait mes différents rouges aux lèvres et il s’animait aux airs de Shahrukh Khan que ses frères écoutaient.

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Une mère qui dit mal connaître son enfant n’est pas pour autant une mère à blâmer. Plusieurs enfants ne veulent pas se laisser connaître. Ils développent en bas âge une méfiance naturelle à l’égard de tous les humains, à commencer par leur mère. La raison en est fort simple: la mère est celle qui nourrit le bébé. Elle est donc la mieux placer pour l’empoisonner.

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Certains enfants viennent au monde avec l’idée très arrêtée qu’ils sont le duplicata d’un de leurs frères ou sœurs. Dans le cas de Pranesh, nous savons qu’il avait reçu mon empreinte de danseur éternel. Jalousie de ne pas être moi, ou désir de se fondre en moi? Vous savez que Pranesh avait développé très tôt un talent pour la danse et que son maître de katakali avait reconnu en lui mes dons, quoique en plus «taciturne». On s’interroge sur ce mot: peut-il convenir à un danseur? Taciturne dans l’esprit populaire veut dire qui ne parle pas beaucoup. En quoi un danseur a-t-il besoin de parler?

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Toute mère possède un fils préféré, car ce ne serait pas sinon une vraie mère. (De même façon que tout fils ayant plusieurs mères devrait normalement en avoir une préférée.) Mais toute mère sensée, et lucide, ne révélerait jamais le nom de ce fils préféré, pour ne pas offenser ses autres enfants. Ne cherchez pas chez Aamena un comportement de dissimulation autre que celui-là: dans sa grande enveloppe de mère aimante, elle protège la sensibilité de chacun de ses enfants, et seul le treizième fils d’Aamena détient avec lui la preuve écrite qu’il est ce préféré.

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En tant que fils issu d’une seule femme je ne comprends pas ta parenthèse, mais j’admets que dans l’absolu un enfant peut avoir des tantes, des grands-mères, alors pourquoi pas des mères en effet, car avec lui, toutes seraient tentées de jouer un rôle maternel. Pour ce qui est du témoignage écrit de la main d’Aamena à son treizième fils, nous avons trouvé cette preuve: elle est entre les mains d’Ibrahim. Mais nous ne pouvons pas être assurés que c’est Ibrahim lui-même qui est ce fils préféré tant et aussi longtemps qu’il ne nous l’aura pas dit. Nos soupçons vont aussi vers PeterKid, car nous savons qu’Ibrahim est son meilleur ami et qu’il avait accès à tous ses papiers personnels à l’époque de la conception du quartier d’Aamena.

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Oui Peter était très obnubilé par un souci de détachement perpétuel et se plaignait qu’il travaillait mal chez lui, car ses dossiers Excel et l’énorme paperasse qu’il avait accumulée depuis la fin de ses études l’empêchaient selon lui de se concentrer sur le petit noyau de la pensée nue, dense mais épurée comme la pensée du Shankara. Il se serait alors départi de tous ces documents pesants, et sans s’en rendre compte, aurait aussi confié à son ami Ibrahim des lettres personnelles, dont une de sa mère spirituelle. Quand s’étaient-ils rencontrés, ou, si je suis plus nuancée, quand se seraient-ils rencontrés?

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L’autre jour, je suis allé à la bibliothèque de l’ashram, ce grand bâtiment où avait lieu le banquet d’Aamena. Par curiosité, je me suis égaré volontairement à l’étage pour y constater qu’il y avait bien des chambres, mais au sens de chambres fortes, des pièces fermées, et non pas au sens de chambre à coucher. J’ai été surpris de voir qu’elles se ressemblaient toutes, en tout cas qu’elles avaient toutes en commun des miroirs et des crochets au plafond.

Pour aller jusqu’au fond de ma pensée, j’évoluais dans ces chambres en me disant qu’il y en avait certainement une qui était secrète, mais laquelle? Quand je revenais sur mes pas pour essayer de voir s’il y avait des différences entre l’une et l’autre, je ne reconnaissais pas les chambres que je venais tout juste de visiter.

269/Aamena/Tawana/Raja/Ynod/Zaina/Oogana/Taureau/Ethan - Ficelles] post. 18-03-15 19:15:17

La découverte de ces chambres est une jolie métaphore et je reconnais bien en toi l’écrivain mystificateur. Ce que je décode de ton post est qu’il y a en effet du mystère là-dedans, mais surtout pas mal de ficelles pendantes dans cette Inde reconstituée, qui pourrait bien s’appeler pour l’instant L’Inde rafistolée! J’ai un début de réponse à te suggérer: tu avais peut-être bu du thé dans la distributrice de l’agora, dont les effets t’ont rendu "hallucinophyle".

Nous connaissons bien l’architecte, son parcours, ses lubies, ses goûts pour créer des chambres identiques à l’étage où se situe par ailleurs une bibliothèque. Mon hypothèse va à l’effet qu’une bibliothèque nous propose des livres où, bien souvent, le lecteur y trouve un miroir. Vers la fin du livre, il s’accroche aux dernières pages si celles-ci captent bien son attention. Voilà le sens possible de ces alcôves où l’on retrouve un miroir et un crochet.

Mais bien sûr, je vous dis cela parce que je suis un fanatique des analogies.

Pour en venir au but premier de mon post: Yori qui prête ses mots à PeterKid pourrait-il nous en fournir une biographie comme Tabou l’avait fait pour Charles-Antoine?