Si je devais être votre ennemi, je me sentirais trop redoutable. J’irais cogner chez ma sœur, et je lui dirais de se tenir à ma place, jusqu’à ce que vous la rencontriez. Après vos pourparlers, j’irais me recueillir dans une allée de la chapelle du silence, en attendant que vous entriez, et que vous veniez vous assoir pas très loin de moi. Vous vous approcheriez, vous me chuchoteriez deux ou trois mots de cette rencontre avec une ennemie qui me ressemble (ma sœur et moi nous ressemblons au point de passer pour des jumeaux). À force de me regarder en n’osant trop me parler, à force de scruter mes traits dans l’emprisonnement du non-dit, car cette chapelle du silence est une prison, vous deviendriez confuse, et je vous inviterais à quitter l’endroit. Vous découvririez alors en moi l’antidote à votre ennemie, la lumière à votre obscurité, et, en guise de guerre à vous déclarer, je déposerais sur vos lèvres un baiser.
Si je devais être votre ennemi, je me sentirais trop redoutable. J’irais cogner chez ma sœur, et je lui dirais de se tenir à ma place, jusqu’à ce que vous la rencontriez. Après vos pourparlers, j’irais me recueillir dans une allée de la chapelle du silence, en attendant que vous entriez, et que vous veniez vous assoir pas très loin de moi. Vous vous approcheriez, vous me chuchoteriez deux ou trois mots de cette rencontre avec une ennemie qui me ressemble (ma sœur et moi nous ressemblons au point de passer pour des jumeaux). À force de me regarder en n’osant trop me parler, à force de scruter mes traits dans l’emprisonnement du non-dit, car cette chapelle du silence est une prison, vous deviendriez confuse, et je vous inviterais à quitter l’endroit. Vous découvririez alors en moi l’antidote à votre ennemie, la lumière à votre obscurité, et, en guise de guerre à vous déclarer, je déposerais sur vos lèvres un baiser.
Si je devais être votre ennemi, je me sentirais trop redoutable. J’irais cogner chez ma sœur, et je lui dirais de se tenir à ma place, jusqu’à ce que vous la rencontriez. Après vos pourparlers, j’irais me recueillir dans une allée de la chapelle du silence, en attendant que vous entriez, et que vous veniez vous assoir pas très loin de moi. Vous vous approcheriez, vous me chuchoteriez deux ou trois mots de cette rencontre avec une ennemie qui me ressemble (ma sœur et moi nous ressemblons au point de passer pour des jumeaux). À force de me regarder en n’osant trop me parler, à force de scruter mes traits dans l’emprisonnement du non-dit, car cette chapelle du silence est une prison, vous deviendriez confuse, et je vous inviterais à quitter l’endroit. Vous découvririez alors en moi l’antidote à votre ennemie, la lumière à votre obscurité, et, en guise de guerre à vous déclarer, je déposerais sur vos lèvres un baiser.