Je vis moi aussi avec un secret difficile à traduire. Certains jours mon insouciance me rend heureuse. Je m'abreuve alors de mes ressources, comme si j'étais mon propre soleil. Mais d'autres fois je peux ressentir une blessure si profonde que toute la vie s'en trouve subitement rabattue.
Je me demande quelle est la paix de ceux qui vivent dans le retrait absolu de la passion? Il m'arrive de jalouser leur indifférence.
Il y a une détermination si parfaitement constante dans le choix de l'austérité qu'elle ne s'illumine pour nous que lorsque nous la trouvons représentée par d'autres, par exemple dans un roman initiatique japonais.
Glenn Gould, Trilogie de la solitude
Je vis moi aussi avec un secret difficile à traduire. Certains jours mon insouciance me rend heureuse. Je m'abreuve alors de mes ressources, comme si j'étais mon propre soleil. Mais d'autres fois je peux ressentir une blessure si profonde que toute la vie s'en trouve subitement rabattue.
Je me demande quelle est la paix de ceux qui vivent dans le retrait absolu de la passion? Il m'arrive de jalouser leur indifférence.
Il y a une détermination si parfaitement constante dans le choix de l'austérité qu'elle ne s'illumine pour nous que lorsque nous la trouvons représentée par d'autres, par exemple dans un roman initiatique japonais.
Glenn Gould, Trilogie de la solitude
Je vis moi aussi avec un secret difficile à traduire. Certains jours mon insouciance me rend heureuse. Je m'abreuve alors de mes ressources, comme si j'étais mon propre soleil. Mais d'autres fois je peux ressentir une blessure si profonde que toute la vie s'en trouve subitement rabattue.
Je me demande quelle est la paix de ceux qui vivent dans le retrait absolu de la passion? Il m'arrive de jalouser leur indifférence.
Il y a une détermination si parfaitement constante dans le choix de l'austérité qu'elle ne s'illumine pour nous que lorsque nous la trouvons représentée par d'autres, par exemple dans un roman initiatique japonais.
Glenn Gould, Trilogie de la solitude